Aller au contenu principal
Pascale Marthine Tayou, Colored Stones (detail) 2018. Courtesy the artist and GALLERIA CONTINUA, exhibition view Hedges, Edges, Dirt - ICA / VCU, Richmond, USA, 2018. copyright ADAGP, Paris. Photo by David Hunter Hale for ICA / VCU.

Pascale Marthine Tayou

°1966, Nkongsamba (Cameroun), vit et travaille à Gand (Belgique) et à Yaoundé (Cameroun).

  • Les numéros des œuvres correspondent aux numéros du parcours de l'exposition dans le guide du visiteur.
  • Vous retrouverez également ces oeuvres d'art dans la visite virtuelle.

Pascale Marthine Tayou est né en 1966 au Cameroun. Il vit et travaille à Gand et à Yaoundé. Au début de sa carrière, l’artiste a féminisé ses premier et deuxième noms en « Pascale Marthine » dans le but d’infirmer l’importance accordée à la condition d’auteur et au genre dans le monde de l’art. Tayou travaille avec différents médias et sur des thèmes très divers. Qu’il s’agisse de sculptures, d’installations, de vidéos, de dessins ou d’objets, son art tourne toujours autour de l’hybridation entre cultures, du parcours de l’individu dans un monde globalisé ainsi que de la place et de la perception de son identité africaine dans ce dernier. L’œuvre de Tayou été présentée lors d’expositions individuelles et collectives dans le monde entier, notamment à Mu.ZEE (2019), à Bozar (2015), pendant la Documenta 11 à Kassel (2002), à la biennale de Venise (2005, 2009), à Turin (2008), à la Tate Modern de Londres (2009), à la biennale de Gwangju (1997 et 1999), à Santa Fe (1997), à Sydney (1997) et à La Havane (1997, 2006).

 

Le Chemin du Bonheur (2012)

Numéro 1 sur le parcours de l'exposition
Lieu: parc d'art

L’exposition commence (et s’achève) par une note optimiste : il y a un chemin vers un avenir plus heureux. Tayou trace, à coups de couleurs vives qui caractérisent son travail, un sentier alternatif sur lequel nous pouvons flâner ensemble, au sein du musée du Middelheim et en dehors. Il esquisse l’image d’une vie avec « chaque jour le soleil éternel sous nos pas ». Pour Tayou, le musée peut être un lieu de rencontres, d’échange d’idées, et d’apprentissage les uns des autres. Le Chemin du Bonheur suggère un avenir possible de réconciliation, un chemin commun qui transcende le passé colonial.

Pascale Marthine Tayou, Le Chemin du Bonheur (2012) © Copyright The Artist/De kunstenaar, Photo: Léonard Pongo, Courtesy Galleria Continua

 

La Paix des Braves (2019 / 2021)

Numéro 9 sur le parcours de l'exposition
Lieu: parc d'art

Des pavés symbolisent les manifestations et les révolutions. Tout au long de l’histoire, jeter des pierres a fait partie des révoltes et autres insurrections : de la révolution de Juillet 1830 en France aux Intifadas palestiniennes en passant par Mai 68. Mais les plus vaillants sont ceux qui ont mis fin aux soulèvements : ils et elles ont hissé le drapeau blanc, symbole international de la paix. Le moment où les armes se taisent est le seul qui plaise à Tayou. « Tout le reste est superflu. » Enterrer la hache de guerre, arrêter de se braquer requiert du courage. L’installation combine la nécessité de réparation – après la destruction de ce qui était préjudiciable – et le vœu de réconciliation – toutes les couleurs de ce tas de pierres coopèrent pour parvenir à la paix.

Pascale Marthine Tayou, La Paix des Braves (2019 / 2021)  © Copyright The Artist/De kunstenaar , Photo: Léonard Pongo, Courtesy Galleria Continua

Pascale Marthine Tayou, La Paix des Braves (2019 / 2021) © Copyright The Artist/De kunstenaar, Photo: Léonard Pongo, Courtesy Galleria Continua

Word vriend van het museum